2011 / 2003

Lady Godiva,
opéra pour un flipper

Lady Godiva est l’adaptation d’une fable celte du XIe siècle transposée dans un flipper. L’histoire raconte qu’elle était la belle épouse de Léofric, comte de Coventry. Les habitants de cette ville souffraient sous l’imposition accablante du comte. À plusieurs reprises, Dame Godiva fit appel à son mari, qui refusait obstinément de diminuer les taxes. Enfin, las, il prétendit satisfaire à sa demande si elle montait à cheval nue dans les rues de la ville. Dame Godiva le prit au mot, et traversa la ville, nue sur son cheval, sa longue chevelure protégeant sa pudeur. Son mari tint parole et supprima les impôts. Le CREA a transposé l’histoire de Lady Godiva dans un flipper. C’est elle, la pin-up qui s’exhibe et disparaît au moindre tilt ou danse et clignote lorsqu’un joueur gagne la partie. Mais depuis quelque temps, profitant de l’obscurité, une balle mystérieuse se jette sur les cibles ou les bumpers et explose les scores, déréglant la belle mécanique du flipper. D’où vient cette balle ? Qui la lance ?
Qui la cache ? Et où ? Lady Godiva délègue le comte Léofric, son fidèle spectre, le seul qui ait accès à tous les recoins du flipper, pour qu’il interroge ses sujets et élucide le mystère…

Extrait

Distribution

Opéra, commande du CREA
Musique : Coralie Fayolle – Livret et paroles : Nathalie Fillion
Avec les interprètes du chœur des CRÉA’tures – Direction musicale : Didier Grojsman
Mise en scène : François Berdeaux – Chorégraphie : Céline Lefèvre
Costumes : Isabelle Pasquier – Lumières : Marie-Hélène Pinon – Son : Laurent Dujarric
Régie générale : Martine Belloc, Juliette Gutin
Piano : Bruno Perbost – Percussions : Franck Steckar

Photos

La presse en parle

« Un spectacle époustouflant. » Populaire du Centre (04/2011)
« Composée par Coralie Fayolle et dirigée par Didier Grojsman, la partition virevolte entre grégorien, gospel, breaks et récitatifs avec effets sur les voix, voire contre-chant swinguant à la Double Six. Bref, toute la palette vocale portée par la mise en scène de François Berdeaux. » La Provence (04/2012)

En savoir plus

Lettre du CRÉA 58
Lettre du CRÉA 61

Une commande du CRÉA, création vocale et scénique d’Aulnay-sous-Bois
Coproduction CRÉA – Théâtre Jacques Prévert d’Aulnay-sous-Bois, avec le concours de la Ferme de Villefavard en Limousin, la société Dushow et le soutien du Fonds de Création Lyrique et de la Spedidam
Opéra créé pour la première fois en 2003 à l’Espace Michel Simon de Noisy le Grand
Représentations supplémentaires : Espace culturel du Parc de Drancy (mars 2003 et 2004), opéra de Paris, amphithéâtre Bastille (avril 2004).
Nouvelle version créée en 2011 : Ferme de Villefavard en Limousin (avril), Théâtre Jacques Prévert d’Aulnay-sous-Bois (novembre).
En 2012 : Espace Lumière d’Epinay-sur-Seine (février), Grand Théâtre d’Aix-en-Provence (avril), Théâtre du Châtelet (avril), Salle André Malraux de Bondy (mai).

RESSOURCES

Œuvre disponible auprès du : PÔLE DE RESSOURCES

2012

Pinocchio, opéra jazz

Que ce soit au cinéma, au théâtre, ou en musique les aventures de ce petit pantin ont été de multiples fois racontées. Mais c’est bien la première fois que l’on tire de ce chef-d’œuvre de la littérature italienne du XIXe siècle une version lyrique jazz qui se veut résolument contemporaine.

présentation

L’histoire de Pinocchio est mondialement connue. Né de l’imagination d’un menuisier nommé Gepetto, il parle et se comporte comme un enfant crédule, désobéissant et paresseux. Pour devenir, comme il le souhaiterait, un vrai petit garçon, il accepte néanmoins de se rendre à l’école pour y apprendre à lire et à écrire. Mais son insouciance et son incorrigible naïveté l’entraînent dans de périlleuses aventures et l’éloignent de Gepetto qui part à sa recherche…

EXTRAIT

Distribution

LIVRET ET PAROLES : CHRISTIAN EYMERY- MUSIQUE : THIERRY LALO
CHŒUR DE SCÈNE • DIRECTION MUSICALE : DIDIER GROJSMAN
Mise en scène : Jean-Romain Vesperini • Chorégraphie : Selin Dündar • Scénographie : Emmanuelle Roy • Costumes : Sonia Bosc • Son : Frédéric Peugeot • Assistante : Magali Perrin-Toinin • Lumières : Christophe Chaupin, Pauline Faisant • Régie lumières : Ludovic Liebard • Régie générale : Saïd Méchéhar • Ensemble instrumental :Trompette : Fabien Mary • Trombone : Guy Figlionlos • Saxophones et flûte : David Sauzay • Claviers : Bruno Perbost ou Thierry Lalo • Contrebasse et basse électrique : Raphaël Dever • Batterie : Mourad Benhammou

Photos

Mentions

Commande du CRÉA, coproduction Théâtre Jacques Prévert d’Aulnay-sous-Bois
Création octobre 2012 – Tt public : 5,6,7,13 – Scolaires : 9,11
Reprises : Théâtre de St-Quentin-en-Yvelines (24, 25 nov 2012), Opéra de Vichy (9 déc 2012)
Opéra de Paris, amphithéâtre Bastille (29,30,31 janvier, 1, 2 fév 2013).
Soutiens : Fonds de Création Lyrique, Spedidam, Société Dushow.

RESSOURCES

Œuvre disponible auprès du : PÔLE DE RESSOURCES
Audition des artistes / Biographies : LETTRE DU CRÉA
Reportages TV : YOUTUBE

CD disponible au CRÉA
Grand Prix de l’Académie Charles Cros
Le choix de France Musique
Une découverte Jazz News

« Un pur régal d’ébénisterie vocale !  »
FIP

2013 / 2001

Les Enfants du Levant

En août 1850, une loi visant à régler les principes de détention des mineurs est votée. Désormais, les enfants abandonnés, orphelins et petits délinquants seront envoyés dans des colonies agricoles pénitentiaires jusqu’à l’âge de 20 ans selon la gravité des faits qui leur sont reprochés… En février 1861, une soixantaine de mineurs – dont les plus jeunes n’ont pas 6 ans – sortent de la prison de la Roquette à Paris et prennent la direction de la colonie agricole pénitentiaire de Sainte-Anne de l’île du Levant. Ils seront les premiers pensionnaires de cette colonie qui se transformera en véritable bagne. Les conditions de vie ineptes, la malnutrition, les sévices sexuels et la maladie faisant des ravages, une centaine d’enfants, dont quatre avaient moins de dix ans trouveront la mort. Aujourd’hui, sur l’île devenue base militaire, une stèle rappelle leur histoire.

Extrait

DISTRIBUTION

Musique : Isabelle Aboulker – Livret et paroles : Christian Eymery
D’après le roman de Claude Gritti « Les Enfants de l’Île du Levant »
Chœur de Scène – Direction artistique et musicale : Didier Grojsman
Mise en scène : Vincent Vittoz – Mouvements scéniques : Armelle Cornillon
Scénographie : Perrine Leclere-Bailly – Costumes : Isabelle Pasquier – Lumières : Caroline Vandamme – Création vidéo : Michaël Dusautoy – Son : Laurent Dujarric – Assistante : Sandra Monlouis, Alice Laforge – Régie générale : Saïd Méchéhar
Musiciens
Piano : Bruno Perbost – Violon : Romain Senac – Alto : Cyril Guignier
Violoncelle : Jean Taverne – Contrebasse : Bernard Lanaspèze – Flûte : Stéphanie Chatet
Clarinettes : Sandrine Bronchain  et Clément Caratini – Trombone : Eric Louis
Cor : Jacques Peillon – Trompette : Jean-Marie Oriol – Basson : Régis Roy
Percussions : Franck Steckar
Avec, dans le rôle des adultes : Anne Barbier, Jean-Michel Fournereau, Vincent Furic, François Patissier, Marc Pierret, Yann Toussaint

Du livre à l’opéra

Claude Gritti, originaire du Lavandou dans le Sud de la France, s’est pris de passion pour l’écriture et la recherche documentaire. En menant un énorme travail toponymique sur les calanques des îles d’Or, il fait une extraordinaire découverte : les preuves de l’existence de la colonie agricole Sainte-Anne, sur l’île du Levant, de 1861 à 1878, le cimetière du bagne. Une centaine de jeunes forçats y reposent. Durant 14 ans, l’ex garagiste a collecté des centaines de documents, des rapports de l’administration pénitentiaire, des lettres des forçats à leur famille, des copies des tableaux de punitions, des extraits d’état civil des quatre-vingt-dix-neuf victimes de la colonie. Cette masse inédite a donné vie à un livre poignant, « Les enfants de l’île du Levant » (publié par Jean-Claude Lattès – 1999), son premier roman. En découvrant le roman, Christian Eymery co-directeur du CRÉA n’imaginait évidemment pas qu’un bagne pour enfants existait non loin de l’endroit où il avait vécu toute son enfance. Devant un sujet aussi fort, poignant, et passionnant, il décide d’écrire une adaptation. Après 150 ans de silence sur cette justice du XIXe siècle, un opéra (musique Isabelle Aboulker) interprété par les 40 enfants du CRÉA sera créé en octobre 2001 et repris dans une nouvelle production en octobre 2013. Un cd édité aux Editions Frémeaux et Associés raconté par Claude Brasseur a été enregistré en 2003.

Photos

Mentions

Une commande du CRÉA, centre de création vocale et scénique d’Aulnay-sous-Bois
Coproduction CRÉA – théâtre Jacques Prévert d’Aulnay-sous-Bois
avec le soutien du Fonds de Création Lyrique, de la Spedidam et de la société Dushow
Opéra créé pour la première fois en octobre 2001 au théâtre Jacques Prévert
Reprises au Palais Neptune de Toulon les 21 et 22 décembre 2012
VOIR LA PAGE DE LA CRÉATION 2001
Nouvelle production en 2013 au théâtre Jacques Prévert
les 4, 5, 6, 7 et 9 octobre

Ressources

CD les Enfants du Levant (Version 2001)
Disponible aux Éditions Frémeaux et Associés)

Partition Chant / Piano : Editions Notissimo.

Un opéra repris chaque année
Créé pour la première fois en 2001 par le CRÉA, cet opéra est repris depuis sa création par de nombreuses structures (liste non exhaustive) :
2018 : Opéra de Lyon (Maîtrise de l’Opéra) / 2017 : Madagascar (Institut Français)
2015 : Thaïti (Conservatoire Artistique) / 2014 : Dôme théâtre d’Albertville (GREPA)
2012 : La Réunion (Chœur Amadeus) / 2011 : Scène Nationale du Creusot (EDS)
2004 : Grand Théâtre de Genève
Vidéos des reprises

La presse en parle

REPORTAGES TV
• FRANCE 3 IDF – (Septembre 2013)
Journal du 19h/20h
• FRANCE 3 Toulon – (Avril 2013)
Journal du 19h/20h


LU DANS LA PRESSE
• LE NOUVEL OBS
« Un opéra haletant, bouleversant ! »
• LIBÉRATION
« Des destins poignants transcendés par la belle partition d’Isabelle Aboulker et l’émotion des voix d’enfants. »
• PARIS MÔMES « Un magnifique opéra qui donne à réfléchir. »
• LA LETTRE DU MUSICIEN
« Quelle fresque émouvante que celle peinte par les enfants du CRÉA. Sans emphase, mais au contraire avec beaucoup de sensibilité et d’humilité, la musique d’Iabelle Aboulker scande à merveille les brimades et la détresse subies par les petits bagnards. »
• LE MONDE (A propos du CD)
« Magnifique histoire d’un des bagnes d’enfants du XIXe siècle, (…) ajoutée par l’éditeur, la voix gouailleuse de Claude Brasseur intervient entre chants et dialogues pour faire mieux suivre à tous les fils de ce drame de la misère. L’intérêt musical rejoint ici l’intérêt historique. »

2004

Mister Cauchemar

Quatre enfants, les Endormis, sont retenus prisonniers dans le monde des cauchemars par une créature géante, mi-chair mi-marionnette : Mister Cauchemar. Les phobies qu’ont les Endormis du noir, de l’eau, des araignées ou du sang, ont été à tel point grossies par les échos de la nuit qu’ils en sont restés sidérés et dorment depuis plusieurs mois. Dirigé par le professeur Crick, un bataillon d’enfants passe la porte d’ivoire et s’introduit dans le pays des songes pour tenter de les délivrer en les arrachant des griffes de Mister Cauchemar. Celui-ci propose un pacte au professeur : si les petits guerriers parviennent à transformer chaque cauchemar en rêve, les Endormis seront libres de s’éveiller à nouveau…

Distribution

MUSIQUE : Didier Goret – LIVRET ET PAROLES : Valérie Alane
Chœur de Scène
Direction musicale et artistique : Didier Grojsman
Mise en scène et scénographie : Christophe Lidon
Chorégraphie : Armelle Cornillon – Création marionnettes : Karina Chérès
Lumières : Marie-Hélène Pinon – Son : Christian Roux, Jérôme Gasselin
Assistante décor et costumes : Isabelle Pasquier
Régie générale : Laurent Dépit

Musiciens
Piano : Bruno Perbost – Clarinette : Sandrine Bronchain
Bandonéon : Juanjo Mosalini – Percussions : Franck Steckar

Mentions

Une commande du CRÉA,  d’Aulnay-sous-Bois
Coproduction CRÉA – Théâtre Jacques Prévert d’Aulnay-sous-Bois
Avec le soutien de la Fondation Orange et de la Spedidam*
* La Spedidam est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes-interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées.
Création et représentation
THÉÂTRE JACQUES PRÉVERT D’AULNAY-SOUS-BOIS
1^er, 2, 3 octobre 2004 – Scolaires les 5, 7 octobre 2005
Représentations supplémentaires :
OPÉRA DE VICHY
16 janvier 2005
OPÉRA DE PARIS, AMPHITÉÂTRE BASTILLE
5, 9, 12 février 2005 – Scolaires les 4, 11 février 2005
ESPACE MALRAUX DE JOUÉ LES TOURS
6 avril 2005 – Scolaire le 7 avril 2005

Photos

La presse en parle

« Dans le domaine de l’opéra avec enfants sur scène, une nouvelle production du CRÉA, indéniablement le top du genre. »

TÉLÉRAMA (mars 2005)

« Depuis 20 ans, le chef de chœur Didier Grojsman mène au CRÉA d’Aulnay-sous-Bois une expérience formidable et quasiment unique en France avec des enfants et adolescents de 5 à 25 ans : il les fait chanter, tout simplement, mais dans des conditions de travail dignes de professionnels et avec, justement, des professionnels: librettistes, compositeurs, metteurs en scène, musiciens, chorégraphes. 1/ en résulte des pièces d’une grande exigence artistique que l’on peut voir assez régulièrement à l’Opéra Bastille. Mister Cauchemar est la dernière production du CRÉA. Peut-être la plus sensible puisqu’elle explore, avec une bonne dose d’humour et de fantaisie, l’inconscient, les rêves, les peurs des jeunes d’aujourd’hui. D’autant plus touchant et passionnant quand ce sont des jeunes eux-mêmes qui en parlent. »

LE NOUVEL OBS (février 2005)

«  Une fantaisie drôlement macabre et dynamique ! Cette nouvelle création du CRÉA a encore frappé très fort ! »

PARIS MÔMES (février 2005)

« Le CRÉA, est un lieu magique où les enfants de tout âge vivent pleinement leur créativité par le chant, la danse et la comédie. C’est du travail de professionnel ! C’est drôle et impressionnable à la fois. Quant aux artistes en herbe, ils nous ont séduits par leur aptitude et leur talent. Bravo ! »

PARISCOPE (février 2005)

« Le CRÉA d’Aulnay-sous-Bois est le vivier de l’opéra pour enfants. Sur le thème de la peur, du merveilleux
et du fantastique, Valérie Alane développe un scénario à rebondissements d’où surgissent des personnages cocasses et des situations insolites. La musique de Didier Goret navigue entre des rythmes étranges, des mélodies sulfureuses. »

LA MONTAGNE (janvier 2005)