2019

Baba Yaga

Pour sa 27ème création, le CRÉA mise sur le fantastique et le merveilleux avec une adaptation contemporaine, un voyage initiatique inspiré des fables de Baba Yaga, terrible personnage des légendes slaves qui vivait au fin fond de la grande forêt russe.

présentation

« Babette a treize ans et voici longtemps qu’elle ne croit plus en la magie. Mais quand le magicien “Kochtchéï l’Immortel” arrive en ville avec son grand spectacle de prestidigitation, elle commence à se poser des questions. D’abord il menace sa mère, Baba, et semble lui avoir jeté un sort. Ensuite, lors de son spectacle de magie, Kochtchéï fait disparaître des jeunes, parmi lesquels son meilleur ami Yvan… Babette est obligée d’agir !
Elle se lance à la recherche de sa grand-mère, la mystérieuse Baba Yaga, qui habite dans un monde où la magie est bien réelle. Avec l’aide d’un poisson d’or parlant, d’une oiselle de feu, du Vent du Nord et surtout de sa Baba Yaga avec son étrange maison sur pattes de poule, Babette découvrira la clé pour vaincre le maléfique Kochtchéï.
À la fin de ce voyage initiatique, Babette découvrira qu’elle est plus puissante qu’elle ne le pensait, car c’est grâce à sa gentillesse et son bon sens qu’elle réussira à libérer les enfants volés et rendre à sa mère ses pleins pouvoirs. Elle rejoint fièrement la lignée de femmes magiques, les Baba Yagas, dont elle fait désormais partie. »

EXTRAIT

Distribution

Livret et paroles : Alyssa Landry – Musique : Coralie Fayolle
Chœur de Scène – Direction : DIDIER GROJSMAN
Mise en scène : François Berdeaux
Chorégraphie : Aurélien Kairo
Scénographe : Antoine Milian
Costumes : Isabelle Pasquier
Lumières : Marie-Hélène Pinon
Son : Laurent Dujarric
Assistantes : Sandra Monlouis (vocale), Alice Laforge (costumes)
Edwige Latrille (Scénographie)

Piano : Bruno Perbost – Accordéon : Crystel Galli – Clarinette : Clément Caratini – Cor : Jacques Peillon – Percussions : Franck Steckar

Note d’intention

« À l’âge où la quête d’identité est primordiale, les jeunes d’aujourd’hui essaient de trouver des réponses sur l’Internet, se comparent à l’incomparable et se cherchent en ayant la sensation de ne jamais pouvoir se trouver. Entre réseaux sociaux, journaux télévisés, ou bien Netflix, ils sont assaillis par trop de réalité destinée la plupart du temps aux adultes. Avec ce nouveau spectacle commandé par le CRÉA, j’ai voulu offrir aux jeunes artistes l’occasion d’explorer cette recherche d’identité à laquelle ils sont confrontés à travers un univers ludique et léger. L’idée de « Baba Yaga » est venue après plusieurs semaines de réflexion. Je savais que je voulais écrire une aventure initiatique où le personnage principal allait grandir et mûrir à travers un monde rempli de féerie et de magie. Mais par quel biais le prendre ? L’adaptation d’une nouvelle de Jules Verne ? L’histoire de Meliès ? De Houdini ? Ou alors, quelque chose s’approchant de l’univers d’Harry Potter ? Le hasard a voulu qu’à ce moment-là, on me conseille de lire « Psychanalyse des contes de fées » de Bruno Bettelheim et ce passage m’a frappée : « Tel est exactement le message que les contes de fées, de mille manières différentes, délivrent à l’enfant : que la lutte contre les graves difficultés de la vie est inévitable et fait partie intrinsèque de l’existence humaine, mais que si, au lieu de se dérober, on affronte fermement les épreuves attendues et souvent injustes, on vient à bout de tous les obstacles et on finit par remporter la victoire. » Bien évidemment ! Il me fallait écrire un conte de fée ! Le personnage de Baba Yaga s’est tout de suite imposé à mon esprit. J’ai toujours adoré cette femme parfois maléfique, parfois pleine de sagesse, qui vit au cœur de la forêt dans sa maison qui tourne en rond sur des pattes de poule ! Il a suffi que je me plonge dans une multitude de contes russes pour trouver tous mes protagonistes – du machiavélique Kochéï l’Immortel à l’Oiselle de Feu, en passant par un Poisson Magique, et bien sûr, la fameuse Baba Yaga. Et c’est ainsi que notre héroïne de treize ans, Babette, est née. Elle traversera toutes les épreuves et parviendra à atteindre la « Happy End » grâce à son courage et sa générosité. Et son aventure démarre, comme tant d’autres, par une formule qui nous situe bien au cœur d’un conte de fée : « En un certain pays, en un certain état, en une ville comme une autre, en une ville comme la vôtre, il était une fois… »
Alyssa Landry

Photos

Mentions

Commande du CRÉA, coproduction Théâtre Jacques Prévert d’Aulnay-sous-Bois
Création octobre 2019 – Tout public : 4,5,6 – Scolaires : 8,10
Soutiens : Fonds de Création Lyrique, Fondation Vivendi Create Joy, société Dushow.